Pour sa 5ème édition qui a lieu du 5 au 10 octobre 2016, Cinédélices, le Festival International du Film hédoniste de Cahors, ouvre ses portes à la comédie en prenant pour thème « L’éclat du rire ».
Au menu, diverses avant-premières, à commencer par Tamara, le nouveau film d’Alexandre Castagnetti, co-créateur de La Chanson du dimanche, et déjà signataire d’une première comédie, Amour et Turbulences (2013) avec Nicolas Bedos et Ludivine Sagnier. Sous-titré « La Revanche d’une ronde », Tamara est l’adaptation d’une bande dessinée conçue par Zidrou et Christian Darasse, avec dans les rôles principaux Rayanne Bensetti, Sylvie Testud et Bruno Salomone.
Suivront, par ordre de projection, Le Petit locataire de Nadège Loiseau avec Karin Viard, Philippe Rebbot et Hélène Vincent, Cigarettes et chocolat chaud de Sophie Reine avec Gustave Kervern et Camille Cottin, Clitopraxis d’Emmanuel Laborie, présenté par son auteur comme un mélange entre Woody Allen, Feydeau et les Frères Farelly, Les Mauvaises herbes de Louis Bélanger [Bande-annonce], Ouvert la nuit d’Édouard Baer, avec lui-même, Audrey Tautou et Grégory Gadebois, sans oublier Apnée, une comédie burlesque de Jean-Christophe Meurisse [Bande-annonce], présentée à la Semaine de la Critique à Cannes en mai dernier, ainsi qu’au Festival du Film Culte de Trouville sous l’égide de Karl Zéro.
Parmi les invités, Pascal Thomas, Jean-Pierre Mocky et Bernard Menez – qui décernera le Prix du Public – seront à l’honneur, les spectateurs étant amenés à (re)découvrir successivement Du côté d’Orouët de Jacques Rozier, Valentin Valentin de Pascal Thomas, et Le Cabanon rose de Jean-Pierre Mocky.
Cerise sur le gâteau, le Festival Cinédélices parachève sa programmation avec quelques inusables classiques : 4 garçons dans le vent de Richard Lester, La Soupe au canard de Leo McCarey, porté par les Marx Brothers, Mon Oncle de Jacques Tati, La Nuit du bossu de Farrokh Gaffary, une étrangeté iranienne, Pauvres millionnaires de Dino Risi, La Jeune fille au carton à chapeau de Boris Barnet, La Blonde et moi de Frank Tashlin, Monsieur Verdoux de Charlie Chaplin et The Party de Blake Edwards.
Bref, de quoi rassasier ses zygomatiques, et balayer d’un revers de main la tristesse automnale.
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par Gilles Botineau