« Vous me donnerez un radis ! »
(Septime dans Le Grand restaurant)
C’est malheureusement dans l’indifférence générale que le réalisateur Jacques Besnard est décédé samedi 9 novembre 2013 à l’âge de 84 ans.
Après des débuts comme assistant de Maurice Regamey (Honoré de Marseille, Comme un cheveu sur la soupe, Cigarettes, whisky et p’tites pépées, À pleines mains), Yves Robert (Signé : Arsène Lupin) et André Hunnebelle (Les mystères de Paris, OSS 117 se déchaîne, Banco à Bangkok pour OSS 117, Fantômas, Furia à Bahia pour OSS 117, Fantômas se déchaîne), Jacques Besnard se lance dans la réalisation grâce à Louis de Funès qui lui confie la mise en scène de son nouveau projet, Le Grand restaurant, un cocktail savoureux d’humour et d’espionnage que la nouvelle star comique du cinéma français considère comme son « manifeste esthétique ».
Suite au triomphe du long-métrage (près de quatre millions de spectateurs), Besnard poursuit sa carrière de réalisateur, signant quelques comédies populaires à succès : Le Fou du labo 4 (1967) avec Jean Lefebvre, La Belle affaire (1973) avec Michel Serrault, Rosy Varte et Michel Galabru, C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule… (1975) avec Bernard Blier, Michel Serrault et Jean Lefebvre, La Situation est grave mais… pas désespérée ! (1976) avec Jean Lefebvre, Maria Pacôme, Michel Serrault et Daniel Prévost, et Le Jour de gloire (1976) avec Jean Lefebvre, Pierre Tornade et Darry Cowl.
On ne s’attendait pas à ce que l’info fasse la une des JT mais tout de même, aucune mention sur le net…Alors remercions Jacques Besnard pour avoir contribué au bon fonctionnement de nos zygomatiques !
Bernard Blier, Jean Lefebvre, Michel Serrault, Gérard Jugnot et Christian Clavier le 24 août 1974
sur le tournage de C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule…
par Jérémie Imbert