À l’occasion de la sortie en France de sa nouvelle comédie, Felicidad, véritable coup de cœur de la rédaction, et qui a triomphé au box-office argentin, nous avons rencontré Daniel Burman afin qu’il nous parle de son travail sur la comédie.
Cinéaste argentin prodige né en 1973, Daniel Burman a déjà écrit et réalisé 9 longs-métrages, et a produit ou coproduit une vingtaine de films, dont le célèbre Carnets de voyage, réalisé par le cinéaste brésilien Walter Salles d’après les livres d’Ernesto « Che » Guevara et d’Alberto Granado. Auréolé de nombreux prix dans les festivals du monde entier, Daniel Burman s’est fait connaître chez nous en 2004 avec Le Fils d’Elias, brillante comédie sociale qui a notamment remporté l’Ours d’argent à Berlin.
Daniel Burman nous a confié avoir été bercé par les films de Pierre Richard qu’il adore, notamment Le Grand Blond avec une chaussure noire. Il est bon de rappeler que les films de Pierre Richard sont quasiment tous sortis en Argentine à cette époque (comme de nombreuses autres comédies françaises également), passant à travers les mailles de la censure, et ces films ont marqué la mémoire collective des Argentins.
Réalisation : Daniel Burman
Scénario : Daniel Burman, Sergio Dubcovsky
Casting : Guillermo Francella, Inés Estévez, Fabián Arenillas, Sergio Boris, Alejandro Awada, María Fiorentino, Silvina Escudero, Claudia Ohana …
Pays : Argentine, Brésil
Durée : 1h32
Distribution : Eurozoom
Bande-annonce / Site officiel
Synopsis : Santiago et Eugenio sont amis de longue date mais aussi associés dans le travail. Ils se comprennent sans se parler, se complètent et ne se quittent pratiquement jamais. Des parties de tennis au rendez vous d’affaires, ils sont inséparables etaucun n’a de secret pour l’autre. C’est du moins ce que pensait Santiago avant la mystérieuse disparition de son associé. Comble du sort, voilà Santagio obligé de supporter Laura, l’épouse d’Eugenio qu’il a toujours pris soin d’éviter. Le moins qu’on puisse dire est que Laura et Santiago ne s’apprécient pas, mais désormais, ils sont bien obligés de cohabiter en attendant le retour d’Eugenio.
par Jérémie Imbert