À l’occasion de la sortie en France de sa nouvelle comédie, Caprice, coup de cœur de la rédaction de CineComedies, nous avons rencontré Emmanuel Mouret qui nous parle de sa conception de la comédie, de ses deux partenaires féminines Virginie Efira et Anaïs Demoustier, et de Pierre Richard.
Emmanuel Mouret a déjà écrit et réalisé huit longs-métrages. Après Laissons Lucie faire ! (2000), Vénus et Fleur (2004), Changement d’adresse (2006), Un baiser s’il vous plaît (2007), Fais-moi plaisir ! (2009), et L’Art d’aimer (2011), Caprice est la septième comédie du cinéaste marseillais.
Produite par son fidèle complice Frédéric Niedermayer, cette comédie romantique aux accents burlesques et aux notes jazzy est filmée avec beaucoup d’élégance. Dialogues, mise en scène, décors, personnages, gags, musique : tout est délice ! Cette heure quarante de légèreté est un moment à part, une bulle cinématographique bienfaisante égarée au milieu de productions pseudo-comiques régulièrement calibrées en-dessous de la ceinture depuis quelques années.
Mais légèreté ne signifie pas que le plaisir du spectateur est superficiel. Au contraire. Jouant avec un trio d’acteurs très contrasté -le brun, la rousse et la blonde-, distillant ses gags avec habileté tout au long du récit, le cinéaste nous séduit au même rythme que le personnage de Clément tombe sous le charme de ses deux prétendantes.
Scénario-Réalisation : Emmanuel Mouret
Casting : Virginie Efira, Anaïs Demoustier, Laurent Stocker, Emmanuel Mouret, Michaël Cohen, Thomas Blanchard, Mathilde Warnier, Olivier Cruveiller, Botum Dupuis, Néo Rouleau…
Pays : France
Durée : 1h40
Production : Moby Dick Films
Distribution : Pyramide Distribution
Bande-annonce
Page officielle
Dossier de presse
Synopsis : Clément, instituteur, est comblé jusqu’à l’étourdissement : Alicia, une actrice célèbre qu’il admire au plus haut point, devient sa compagne. Tout se complique quand il rencontre Caprice, une jeune femme excessive et débordante qui s’éprend de lui. Entretemps son meilleur ami, Thomas, se rapproche d’Alicia…
par Jérémie Imbert