Des planches au 7ème Art, il n’y a souvent qu’un pas. En cette fin d’année, les Chevaliers du Fiel l’ont franchi en adaptant leur pièce de théâtre Repas de famille. La saveur d’origine est-elle préservée sur grand écran ? En tout cas, voici l’occasion de nous pencher sur les meilleures comédies françaises qui viennent des planches. Le rideau peut se lever…
Oscar (Édouard Molinaro, 1967)
Écrite par Claude Magnier, la pièce jouée initialement au théâtre en 1957 par Pierre Mondy, Jean-Paul Belmondo et Maria Pacôme (et qui fut un échec), va connaître un succès sans précédent sous les traits de Louis de Funès, tant sur les planches qu’au cinéma, grâce au film signé Édouard Molinaro.
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La Cage aux folles (Édouard Molinaro, 1978)
Inspirée par la pièce L’Escalier de l’Anglais Charles Dyer, et jouée plus de 1500 fois au théâtre par le duo Jean Poiret et Michel Serrault, La Cage aux folles est adaptée au cinéma en 1978 par le (désormais) maître en la matière, Édouard Molinaro. Aucune biscotte n’a été maltraitée durant le tournage !
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Les Bronzés (Patrice Leconte, 1978)
Après avoir interprété sa pièce Amour, coquillages et crustacés pendant plus d’un an à guichet fermé, la troupe du Splendid fait ses premiers pas au cinéma en 1978, grâce au producteur Yves Rousset-Rouard (l’oncle de Christian Clavier) et devant la caméra de Patrice Leconte. La suite, tout le monde la connaît.
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Le Père Noël est une ordure (Jean-Marie Poiré, 1982)
Quand le Splendid récidive au théâtre avec les mésaventures de Félix, Josette et Cie, ils ne s’imaginent pas encore le phénomène qu’ils vont “enfanter” au cinéma, via l’adaptation réalisée par Jean-Marie Poiré. Culte par excellence. C’est c’là, oui !
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T’empêches tout le monde de dormir ! (Gérard Lauzier, 1982)
Après avoir interprété et mis en scène Le Garçon d’appartement au théâtre Marigny en 1980, Daniel Auteuil retrouve son personnage deux ans plus tard (et vous offre son corps, mesdames, et oui !) devant la caméra de Gérard Lauzier, lui-même auteur de la pièce. La boucle est bouclée !
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Papy fait de la résistance (Jean-Marie Poiré, 1984)
Écrite par Christian Clavier et Martin Lamotte, cette nouvelle pièce voit son casting plus qu’étoffé pour son passage sur grand écran. Doté d’un budget plus que conséquent, Jean-Marie Poiré se retrouve ainsi aux commandes du « film qui a coûté plus cher que le Débarquement ! »
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Cuisine et dépendances (Philippe Muyl, 1993)
Succès-phénomène, la pièce signée Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri, remporte quatre Molière et se retrouve sur grand écran. La sauce théâtrale avait bien pris, le plat de résistance cinématographique est on ne peut plus savoureux !
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Un air de famille (Cédric Klapisch, 1996)
Deux ans après le succès théâtral d’Un air de famille, Cédric Klapisch et le couple Jaoui/Bacri nous offrent leur adaptation de la pièce sur grand écran, et permettent à Catherine Frot d’y faire exploser tout son talent comique.
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Le Dîner de cons (Francis Veber, 1998)
Créée en 1993 par Francis Veber, la pièce jouée plus de 600 fois par Jacques Villeret, lui offrira l’un de ses plus grands rôles au cinéma, avec même un César à la clé. Grâce aux dialogues instantanément devenus cultes, François Pignon et son auteur-réalisateur atteignent ici des sommets de comédie. Un régal !
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Potiche (François Ozon, 2010)
1980. Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy écrivent Potiche, une pièce qui met en scène la truculente Jacqueline Maillan. Succès !
2010. François Ozon en signe l’adaptation avec une Catherine Deneuve prenant le pouvoir sur un Fabrice Luchini tordant. Succès bis !
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par Emmanuel Gauguet