Du 22 au 28 février 2017, à Saint-Denis, les 17es Journées cinématographiques dionysiennes, intitulées cette année Hahaha, retraceront un siècle d’humour de résistance sur grand écran, qu’il soit absurde, parodique, social, musical ou potache, et ce, en plus de soixante-dix films ! Soit, une éblouissante cartographie cinéphile du zygomatique engagé.
Au programme donc, un panel vertigineux, avec la diffusion, en vrac, de nombreux incontournables, tels que Un, deux, trois (Billy Wilder, 1961), Qui veut la peau de Roger Rabbit ? (Robert Zemeckis, 1988), Rendez-vous (Ernst Lubitsch, 1940), Au nom du peuple italien (Dino Risi, 1971), La Soupe au canard (Leo McCarey, 1933), Steak (Quentin Dupieux, 2007), Miracle au village (Preston Sturges, 1944), Dieu seul me voit (Denis Podalydès, 1998), Pink Flamingos (1972) et Polyester (1981) de John Waters, Légendes vivantes (Adam McKay, 2013), La Ruée vers l’or (Charlie Chaplin, 1925), Aaltra (Benoit Delépine et Gustave Kervern, 2004), ainsi que Man on the Moon (Milos Forman, 1999).
Ces journées cinématographiques feront aussi l’objet de quelques avant-premières très attendues. Parmi elles, le nouveau long-métrage signé Alex de la Iglésia, Mi gran noche, a été choisi pour ouvrir les festivités, tandis que Paris pieds nus de Dominique Abel et Fiona Gordon, avec Pierre Richard et Emanuelle Riva, clôturera cette manifestation avec éclat, en présence des deux cinéastes.
À noter également, le 24 février, une masterclass en compagnie de Michel Hazanavicius, et une seconde, le 25, face à Eric Judor, sans oublier, ce même week-end, un focus sur le cultissime Jean-Pierre Mocky, avec quatre de ses plus éminents classiques, La Grande lessive, Les Compagnons de la Marguerite, Y a-t-il un Français dans la salle ? et Le Miraculé, suivi, pour ce dernier, d’une rencontre avec le metteur en scène.
Parmi les invités de ces journées dionysiennes, sera présent Whit Stillman, qui nous a gratifié en 2016 du magnifique Love & Friendship. Le cinéaste rencontrera le public à l’issue de la projection de Metropolitan, qu’il a réalisé en 1990. Le vétéran Otar Iosselliani viendra, quant à lui, présenter La Chasse aux papillons, lauréat de deux prix au festival de Venise 1992.
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par Gilles Botineau