Sing Street, la comédie pop de l’année

Après Once (2007) et New York Melody (Begin Again, 2013), John Carney ajoute un nouveau volet à sa trilogie romantico-musicale avec Sing Street. Situé à Dublin en 1985, son huitième long-métrage aux tons largement autobiographiques a pour personnage principal Conor (Ferdia Walsh-Peelo), un collégien brimé autant fasciné par les nouveaux romantiques de Top of the Pops que par la mystérieuse Raphina (la révélation Lucy Boynton). Encouragé par son frère aîné Brendan (Jack Raynor), Conor décide de fonder son propre groupe pop, Sing Street, un joyeux amalgame de Duran Duran, The Cure et The Style Council emmené par une formidable troupe d’acteurs musiciens – mention spéciale au génial geek multi-instrumentiste interprété par Mark McKenna.

Exubérante, dynamique et à l’occasion émouvante, cette réjouissante comédie adolescente bénéficie également d’une bande-son originale particulièrement réussie dans laquelle les compositions originales de John Carney et Gary Clark rejoignent les classiques 80’s de Joe Jackson, Hall & Oates et The Jam. Une réussite à tous niveaux pour une des meilleures comédies de 2016. Les premiers fans hexagonaux des nouveaux Wild Boys de Dublin ne s’y sont pas trompés : Sing Street vient de tout rafler lors de la 27ème édition du festival du film britannique de Dinard en remportant l’Hitchcock d’or du meilleur film, celui du meilleur scénario et le coup de cœur du public.

Rendez-vous dans les premiers rangs – et près des amplis ! – le 26 octobre pour la sortie en salles.

Synopsis : Dublin, années 80. La pop, le rock, le métal, la new wave passent en boucle sur les lecteurs K7, vibrent dans les écouteurs des walkmans et le rendez-vous hebdomadaire devant « Top of the Pops » est incontournable. Conor, un lycéen dont les parents sont au bord du divorce, est obligé à contrecœur de rejoindre les bancs de l’école publique dont les règles d’éducation diffèrent de celles de l’école privée qu’il avait l’habitude de fréquenter. Il se retrouve au milieu d’élèves turbulents qui le malmènent et de professeurs exigeants qui lui font rapidement comprendre qu’en tant que petit nouveau, il va devoir filer doux. Pour s’échapper de cet univers violent, il n’a qu’un objectif : impressionner la plus jolie fille du quartier, la mystérieuse Raphina. Il décide alors de monter un groupe et de se lancer dans la musique, univers dans lequel il ne connait rien ni personne, à part les vinyles de sa chambre d’adolescent. Afin de la conquérir, il lui propose de jouer dans son futur clip.

Images du tournage de Sing Street

par Christophe Geudin