TOP des comédies de Noël

TOP des comédies de Noël

Si vous déprimez à l’idée de vous retrouver, comme chaque année, à côté de votre belle-mère, ou d’avoir à rire aux bêtisiers multi-rediffusées des chaînes de télé pendant la soirée du réveillon, alors ce Top des comédies de Noël est pour vous !

 Rendez-vous / The Shop around the corner (Ernst Lubitsch, 1939)

Si Noël n’est pas le sujet principal de cette comédie sentimentale, les fêtes de fin d’année sont l’occasion pour Lubitsch de rappeler que toute personne a besoin d’affection et d’amour, que l’on soit patron ou simple portier. Klara Novak (Margaret Sullavan) et Alfred Kralik (James Stewart) qui entretiennent une relation amoureuse par correspondance et ignorent qu’ils se côtoient tous les jours sur leur lieu de travail, en feront la douce expérience. La neige qui tombe sur Budapest est là pour les inciter à se réchauffer et resserrer leurs liens.

Rendez-vous / The Shop around the corner (Ernst Lubitsch, 1939)

 La Vie est Belle / It’s a wonderful Life (Frank Capra, 1946)

George Bailey (James Stewart) s’apprête à vivre sa pire nuit de Noël. Alors qu’il tente de se suicider, il est sauvé par un ange qui lui rappelle à quel point sa vie a été utile aux autres. L’un des plus grands films de l’Histoire du cinéma et le meilleur remède au spleen des fêtes de Noël. [Lire notre dossier sur le film]

La Vie est Belle / It's a wonderful Life (Frank Capra, 1946)

Miracle sur la 34ème rue / Miracle on 34th Street (George Seaton, 1947)

Kris Kringle (Edmund Gwenn), un homme à la barbe blanche généreuse, se fait engager par le grand magasin Macy’s de New York pour faire le Père Noël. Lorsqu’il déclare être le véritable Père Noël, la femme qui l’a engagé se demande s’il est fou. Kris est obligé d’aller au tribunal afin de prouver publiquement son identité, mais il souhaite surtout convaincre la sceptique Susan (Natalie Wood déjà très professionnelle du haut de ses 9 ans) de croire en lui. Classique rediffusé chaque année dans le pays de l’oncle Sam, Miracle sur la 34e rue a obtenu trois Oscars dont celui de la meilleure histoire originale et celui du meilleur scénario adapté, et a eu droit en 1994 à un remake de qualité (Miracle sur la 34ème rue) coécrit par John Hughes avec l’excellent Richard Attenborough dans le rôle de Kris Kringle.

Miracle sur la 34ème rue / Miracle on 34th Street (George Seaton, 1947)

 Noël blanc / White Christmas (Michael Curtiz, 1954)

Rien de tel pour les fêtes qu’une comédie musicale, et pas n’importe laquelle : Noël blanc est le film de Noël par excellence, diffusé chaque année en décembre sur les chaînes américaines. Au programme, deux femmes talentueuses et séduisantes (Rosemary Clooney et Vera-Ellen) et deux rois de la comédie (Bing Crosby et Danny Kaye) vous enchanteront avec leur bonne humeur et leurs numéros comiques et musicaux. Un film idéal qui symbolise tout l’esprit de Noël. ♩♫ ♪ I’m dreaming of a white Christmas ♪ ♫♩

Noël blanc / White Christmas (Michael Curtiz, 1954)

 Le Père Noël est une Ordure (Jean-Marie Poiré, 1982)

À voir en famille autour d’une assiette de doubitchous. Et si vous aussi, vous avez décidé de vous débarrasser de votre plombier, sachez que les portes du Zoo de Vincennes restent ouvertes pendant les fêtes. Qui a dit que l’esprit de Noël avait disparu ? Allez, joyeux Noël Félix ! [Lire notre dossier sur le film]

Le Père Noël est une Ordure (Jean-Marie Poiré, 1982)

 Christmas Story / A Christmas Story (Bob Clark, 1983)

En France à Noël, on a Sissi. Aux États-Unis, c’est A Christmas Story. Dans les années 1940, le jeune Ralphie (Peter Billingsley et sa bouille craquante) rêve que le père Noël lui apporte la fameuse « carabine à double action de Red Ryder« , et fait tout pour l’obtenir, quitte à déclencher des catastrophes en cascade. Entre burlesque et nostalgie heureuse, c’est sans doute le film qui reflète le mieux l’esprit de Noël. Malgré un succès modeste lors de sa sortie en salle, ce film est devenu au fil des ans la comédie de Noël fétiche des américains. Chaque année, le jour de Noël, la chaîne Turner Network Television diffuse le film 12 fois d’affilée en 24 heures. Le New York Times le qualifie même de « meilleur film de Noël de tous les temps ».

Christmas Story / A Christmas Story (Bob Clark, 1983)

 Gremlins (Joe Dante, 1984)

Il y a déjà plus de 30 ans, les Gremlins nous offraient un des Noëls de cinéma les plus jouissifs. Avec Steven Spielberg à la production, Chris Columbus au scénario et Joe Dante derrière la caméra, cette pépite des années 1980 marqua toute une génération, qui rêva bien longtemps de trouver un Mogwai au pied du sapin. Mais attention à toujours bien suivre les règles, sinon… gare aux Gremlins !!!

Gremlins (Joe Dante, 1984)

Fantômes en fête / Scrooged (Richard Donner, 1988)

Dans cette comédie librement adaptée de Un chant de Noël (A Christmas Carol) de Charles Dickens, Scrooge se prénomme désormais Frank Cross et il est le directeur tyrannique d’une grande chaîne de télévision ayant maille à partir avec différents spectres après qu’il ait pris la décision de transposer l’œuvre de Dickens de façon totalement incongrue. Dans le rôle principal, Bill Murray se laisse aller à un véritable one-man-show dont lui seul a le secret, aux côtés de partenaires tous aussi prestigieux : Karen Allen, John Forsythe et Robert Mitchum. Hélas, malgré le carton rencontré quatre ans auparavant par S.O.S. Fantômes, et en dépit de ses innombrables qualités (humour fin, effets spéciaux ultra-réalistes pour l’époque, et une magnifique bande-son signée Danny Elfman), le film de Donner ne fera pas d’étincelle au box-office.

Fantômes en fête / Scrooged (Richard Donner, 1988)

 Noël chez les Muppets / The Muppet Christmas Carol (Brian Henson, 1992)

Quand l’univers des Muppets de Jim Henson rencontre celui du célèbre conte de Charles Dickens, nous voilà face au meilleur film de la carrière des fabuleuses marionnettes. Premier film tourné après la mort du papa de Kermit et de ses amis, Un chant de Noël (A Christmas Carol) à la sauce Muppets s’avère une franche réussite, un émerveillement non dissimulé capable de ravir les plus (et les moins) jeunes.

Noël chez les Muppets / The Muppet Christmas Carol (Brian Henson, 1992)

 Maman j’ai raté l’avion / Home Alone (Chris Columbus, 1990)

Se retrouver seul à 8 ans un soir de Noël… impossible ? Pourtant, le jeune Kevin, oublié par sa famille pendant les fêtes, va passer un Noël assez inoubliable. Dans ce classique de la comédie familiale écrit par John Hughes et réalisé par Chris Columbus, le blondinet inventif et débrouillard se décide coûte que coûte à défendre sa maison contre deux cambrioleurs des plus amateurs. Quel enfant n’a pas rêvé d’être à la place de Macaulay Culkin durant quelques heures ?

Maman j'ai raté l'avion / Home Alone (Chris Columbus, 1990)

 Super Noël / The Santa Clause (John Pasquin, 1994)

Star aux États-Unis dans les années 1990, Tim Allen est peu connu dans l’hexagone. Sa filmographie est pourtant jalonnée de quelques films très recommandables comme ce Super Noël. Un soir, Scott Calvin (Tim Allen) se voit obligé de remplacer le Père Noël qui vient de s’écraser dans son jardin et l’a désigné comme successeur. Les scènes comiques naissent de la transformation physique du père de famille bien proportionné en obèse à la barbe et aux cheveux blancs. À regarder absolument en version originale sous-titrée… à moins d’être un fan de Nagui !

Super Noël / The Santa Clause (John Pasquin, 1994)

 La Bûche (Danièle Thompson, 1999)

Règlements de compte en famille pendant les fêtes de Noël ! Après avoir longtemps écrit avec son père Gérard Oury, Danièle Thompson écrit maintenant avec son fils Christopher. Film choral par excellence, cette première réalisation de la scénariste de La Boum, prouve qu’elle a non seulement le sens des mots, mais aussi celui de la mise en scène. Pétillement des dialogues, justesse des situations, acteurs au sommet : tout sonne juste dans cette comédie joyeuse inspirée en partie de la propre famille de la cinéaste. Sabine Azéma est hallucinante en danseuse russe.

La Bûche (Danièle Thompson, 1999)

 Le Grinch / How the Grinch Stole Christmas (Ron Howard, 2000)

Misanthrope vivant dans une grotte, le Grinch déteste Noël et fait tout pour gâcher celui des habitants de Chouville. Un conte féérique sur mesure interprété par un Jim Carrey plus cabotin que jamais. À ne pas confondre avec le géant vert qui, lui, gâche votre salade depuis bien longtemps !

Le Grinch / How the Grinch Stole Christmas (Ron Howard, 2000)

 Elfe / Elf (Jon Favreau, 2003)

Trouvé par le Père Noël et élevé par des elfes, Buddy se prend pour l’un d’eux jusqu’au jour où, sa taille ne laissant plus aucun doute, il apprend la terrible vérité et part à New-York dans l’espoir de retrouver son père biologique. Will Ferrell fait à nouveau des merveilles dans ce conte de Noël original qui a enflammé le box-office américain lors de sa sortie. Situations délirantes et collants jaunes pour un incontournable de la comédie de Noël orchestré par Jon Favreau.

Elfe / Elf (Jon Favreau, 2003)

 Love Actually (Richard Curtis, 2003)

Comédie romantique so british située à Londres juste avant Noël, le film de Richard Curtis rassemble ce qui se fait de plus séduisant en terme de casting : Laura Linney, Emma Thompson, Keira Knightley et Martine McCutcheon pour les femmes ; Hugh Grant, Colin Firth, Liam Neeson, Alan Rickman, Bill Nighy et Rowan Atkinson pour les hommes. Tout ce petit monde se cherche, se dissimule et s’apprivoise dans un chassé-croisé réjouissant qui a pour moteur l’Amour. Le ruban rouge de l’affiche ne ment pas : Love Actually est un vrai cadeau à déguster pour les fêtes. Vive l’amour… et vive Noël !!!

Love Actually (Richard Curtis, 2003)

 Bad Santa (Terry Zwigoff, 2003)

Chaque année pour gagner sa croûte, Willie (Billy Bob Thornton) se déguise en père Noël et, accompagné de Marcus (Tony Cox), son ami de petite taille déguisé en lutin, il accueille les enfants au rayon jouets d’un grand magasin. Puis, la nuit de Noël venue, le duo dérobe inlassablement la caisse du magasin et s’évapore jusqu’à l’année suivante. Mais la soirée tourne mal et l’alcoolisme grandissant de Willie n’arrange pas les choses. Adepte des personnages marginaux, Terry Zwigoff dynamite avec efficacité l’esprit de Noël dans cette comédie insolente et exquise.

Bad Santa (Terry Zwigoff, 2003)

 Esprit de famille / The Family Stone (Thomas Bezucha, 2005)

Lorsque Everett Stone (Dermot Mulroney) vient fêter Noël dans sa famille accompagné de Meredith (Sarah Jessica Parker), sa nouvelle petite amie, il pense que tout va bien se passer. C’est sans compter sur la personnalité fantasque et bohème de sa tribu en totale inadéquation avec celle de Meredith, une new-yorkaise 100% carriériste. Comédie grinçante et profonde portée par un casting cinq étoiles (Claire Danes, Diane Keaton, Rachel McAdams, Craig T. Nelson, Luke Wilson) et truffée de répliques cinglantes, le réveillon s’annonce explosif chez les Stone !

Esprit de famille / The Family Stone (Thomas Bezucha, 2005)

Last Christmas (Paul Feig, 2019)

Le splendide film de Paul Feig avec Emilia Clarke et Henry Golding se démarque des comédies romantiques habituelles grâce à un scénario original qui évite la tendance à la simplification de l’âme humaine dont souffrent trop souvent les « romcom » venues d’Outre-Atlantique. Incarnant avec délectation une chanteuse dans sa jeunesse en ex-Yougoslavie et qui a du mal à s’adapter à sa nouvelle vie en Angleterre, Emma Thompson a développé le scénario d’après la chanson Last Christmas de Georges Michael, dont on retrouve d’autres titres (Too Funky, Wake me up before you go-go, Fastlove, Everything she wants, Faith, One more try…) qui ponctuent habilement le long-métrage que l’on pourrait résumer ainsi : « Sans s’aimer soi-même, on ne peut réellement aimer qui que ce soit d’autre ».

Last Christmas (Paul Feig, 2019)

par CineComedies

 

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