Derrière le masque de Fantômas

Derrière le masque de Fantômas

En 1911, les journalistes Pierre Souvestre et Marcel Allain créent Fantômas. Personnage inquiétant, sanguinaire et impitoyable, celui-ci devient le héros d’une saga de trente-deux volumes et sera rapidement adapté à l’écran par le metteur en scène Louis Feuillade, avec René Navarre. En découlent cinq films : Fantômas (1913), Juve contre Fantômas (1913), Le Mort qui tue (1913), Fantômas contre Fantômas ou Le Policier Apache (1914), Le Faux magistrat (1914).

Fantômas de Pierre Souvestre et Marcel Allain (éditions Arthème Fayard, 1911)
Fantômas - Le Mort qui tue de Louis Feuillade (1913) - © Gaumont
Fantômas - Le Policier apache de Louis Feuillade (1914) - © Gaumont
Fantômas de Louis Feuillade (1913)

Un demi-siècle plus tard, cet abominable criminel masqué devient le méchant « pop » d’une trilogie sous l’égide d’André Hunebelle. En 1964, le succès du Bossu incite Alain Poiré, qui vient d’acheter les droits de Fantômas, à réengager le trio gagnant Hunebelle / Marais / Bourvil, afin de faire du mythe un divertissement populaire où se mêlent bravoure et dérision.

Influencé par le succès planétaire de James Bond 007 contre Dr No, Hunebelle tente préalablement de convaincre Sean Connery de participer à l’aventure mais se heurte à un refus. Jean Marais s’impose alors irrévocablement. Ensuite, retardé sur un autre film, Bourvil doit laisser sa place à Louis de Funès, conformément au souhait d’Alain Poiré. À ce propos, un des scénaristes, Jean Halain (le second étant Pierre Foucaud) rassure d’emblée : « Bien que Louis de Funès soit le commissaire Juve, il ne fera pas son numéro « de Funès. » Il jouera au contraire sérieusement, ne devenant comique que par les aventures qui lui arrivent. »

Fantômas (André Hunebelle, 1964)Si l’intrigue de Fantômas (1964) reprend les personnages clés issus de l’œuvre originelle (le méchant, le policier, le journaliste et sa fiancée), et adresse quelques clins d’œil aux films de Feuillade (les cartes de visite signées Fantômas ; le déguisement de Fandor en collants, cagoule et cape noire ; la main gantée qui assomme le journaliste), le traitement d’Hunebelle prône une orientation comique résolument éloignée des récits noirs et sanglants de Souvestre et Allain. Jean Halain explique : « Le meilleur moyen de ne pas trahir Marcel Allain consistait à conserver le personnage et à le placer dans une intrigue nouvelle, au lieu de faire l’adaptation d’un des romans. Il fallait d’autre part choisir entre le film cruel, presque d’épouvante, et la comédie d’action. Nous avons préféré la comédie, puisqu’avec Hunebelle nous avons l’habitude de pratiquer un cinéma de détente. »

Vedette du cinéma de cape et d’épée (Le Capitan, Le Bossu), Jean Marais interprète le double rôle de Fantômas et de Fandor. Il dessine lui-même le masque couleur peau de requin du monstre et, pour des raisons pratiques, sa voix est doublée par un habitué des polars de Jean-Pierre Melville, Raymond Pellegrin, lequel rêvait lui aussi d’incarner une telle figure. Un joli cadeau car, in fine, c’est peut-être ce que l’on retient le plus. D’où ce sentiment amer éprouvé par Jean Marais, regrettant que son implication ne soit pas reconnue à sa juste valeur : « Je me donnais un mal fou, avec mon maquilleur, pour qu’on ne me reconnaisse pas. Même quand Fantômas était déguisé en Fandor, il fallait que l’on ait l’impression que ce n’était pas vraiment moi, ce qui demandait deux ou trois heures de maquillage. Et à la sortie du film, des gens me disaient : « Mais qui joue Fantômas ? »

Jean Marais dans Fantômas (André Hunebelle, 1964) - © Gaumont

Le tournage, auquel s’adjoignent également les sympathiques Mylène Demongeot, Jacques Dynam et Robert Dalban (ami proche d’Alain Poiré, apparaissant dans la plupart de ses productions), se déroule sans encombre. Demongeot confirme : « Hunebelle savait que, pour que les acteurs aient un bon rendement, il fallait qu’ils soient heureux. Alors on allait dans de bons restaurants, les horaires étaient confortables, les conditions de tournage n’étaient jamais très dures… Ce n’était pas Hollywood mais c’était bien. »

Jean Marais, Mylène Demongeot et Robert Dalban dans Fantômas (André Hunebelle, 1964) - © Gaumont

Trop peut-être. Ainsi, le cinéaste prend parfois son travail à la légère. Jean-Pierre Desagnat, un de ses assistants, raconte : « Hunebelle était un homme assez fantaisiste qui laissait beaucoup travailler ses assistants. Parfois, il pouvait partir pour la journée après avoir confié la réalisation à ses assistants. Un jour, nous tournions en extérieurs sur une voie ferrée que j’avais trouvée dans la région de Monterau mais qui ne nous était prêtée pour le tournage qu’à des heures précises. Or, lorsque la voie fut disponible pour tourner, Hunebelle avait disparu avec sa voiture et son chauffeur. Il avait disparu depuis longtemps et nous étions tous inquiets. Le producteur Paul Cadéac a dit au réalisateur de la deuxième équipe Jacques Besnard : « Bon allez, tu tournes car nous ne pouvons pas attendre André, nous ne savons pas où il est. » Et c’est donc Jacques qui a tourné le plan. Pour ma part, j’ai passé la journée à appeler les hôpitaux, les restaurants pour obtenir des nouvelles ou pour trouver André Hunebelle. Ce n’est que six heures plus tard qu’Hunebelle est revenu. Il nous a dit qu’il avait trouvé une auberge très bonne qui lui avait beaucoup plu où il avait passé l’après-midi à dormir ! C’était le genre de coups qu’il pouvait nous faire, et qu’il nous a faits à plusieurs reprises. » Il souligne en sus : « Hunebelle ne faisait pas de découpage. Il arrivait le matin sur le plateau avec une idée globale de ce qui allait être fait dans la journée mais son découpage technique, il le faisait sur place le jour-même. Il discutait et répétait avec les comédiens et, seulement après, il faisait les découpages. Cette façon de travailler pouvait être déstabilisante, car Hunebelle pouvait changer d’avis dans la journée, mais c’était aussi mon rôle de trouver des possibilités en fonction des changements et des imprévus. Ça fait partie du métier. D’ailleurs, un assistant doit s’adapter à chaque réalisateur avec lequel il travaille car chacun a ses habitudes, très différentes les unes des autres. »

Les cascadeurs Gil Delamare et Rémy Julienne sur le tournage de Fantômas - DR

Il n’empêche, à l’arrivée, Fantômas s’annonce comme une réussite à tout point de vue, y compris commercial, et ce, essentiellement grâce à Jean Marais, dont le nom est censé porter à lui seul le poids du long-métrage. Néanmoins, dès les premières projections, c’est Louis de Funès qui se révèle être l’attraction maitresse. Paris Presse, notamment, écrit : « De Funès joue un policier idiot. Il grimace avec fureur. Il se plisse, se déplisse. Il nasille, claironne. Il trépigne. Il se dresse sur ses ergots comme un vieux coq. Il a une façon de se gratter, inoubliable. Pour un peu, il nous montrerait son derrière. La salle est ravie. Les rires déferlent. »

Louis de Funès dans Fantômas (André Hunebelle, 1964) - © Gaumont

Dominique Zardi, figure incontournable de la trilogie (et d’innombrables comédies à la française), souligne : « Lorsque André Hunebelle a décidé de faire Fantômas, tout le monde rigolait et se moquait de lui en disant : « Oh non, pas Fantômas ! On a déjà eu Belphégor, ça ne sert à rien ! » Là où le génie de monsieur Hunebelle a opéré, c’est qu’il a compris, pour que cela marche, qu’il ne fallait mettre l’accent ni sur Fantômas, ni sur Fandor mais sur le commissaire Juve. D’ailleurs Jean Marais s’en est un peu étonné et disait : « Mais pourquoi il y a tant de plans de Louis ? » Pareil pour Mylène Demongeot qui s’énervait car il ne respectait pas le plan de travail ! Et il a eu raison, Louis a explosé ! »

De fait, 4.492.419 spectateurs se ruent en masse dans les salles de l’Hexagone pour découvrir ce spectacle humain détonant porté par la merveilleuse partition jazzy du compositeur Michel Magne.

Interviews de Jean Marais, Marie-Hélène Arnaud, André Hunebelle
et Mylène Demongeot
en 1964 sur le tournage de Fantômas

Fantômas se déchaîne (André Hunebelle, 1965)Dans la foulée, André Hunebelle s’empresse d’annoncer un second Fantômas, « avec, bien entendu, Jean Marais et Mylène Demongeot. Ce film s’intitulera Fantômas contre Interpol. Ce sera plein d’exotisme. Il se déroulera, peut-être, dans un pays de pétrole saharien. » Louis de Funès semble pour l’heure absent de cette opération. Mais l’énorme raz-de-marée engendré par le premier volet, plus celui de ses productions adjacentes (Le Gendarme de Saint-Tropez, Le Corniaud) persuadent auteurs et producteurs de le réintégrer ipso facto au centre de l’équipe. De son côté, l’acteur fétiche de Jean Cocteau accepte à son tour de prolonger l’aventure, et de partager le haut de l’affiche avec de Funès : « Il n’y avait aucun atome crochu entre Marais et de Funès, se souvient Mylène Demongeot, même s’il n’aimait pas le personnage que Louis avait créé, celui du petit Français râleur, désagréable, obséquieux, hypocrite… Pour autant, il n’y avait pas de tension, ils étaient trop bien élevés pour ça. Mais de Funès imposait son propre rythme à tout le film. Il avait tellement répété qu’il était parfait dès la première prise. Le contraire de Jean Marais qui avait besoin d’un certain temps avant d’être en place. » En marge, la comédienne demande à Hunebelle d’étoffer son personnage, qu’elle trouve terne. Et sa requête est acceptée. Résultat, Fantômas se déchaîne gagne en richesse, tant dans la forme que dans le fond, avec des caractères nettement plus complexes, sauf celui du pauvre Fandor, littéralement dévoré par l’omniprésence d’un commissaire Juve désormais en totale roue libre, et ce jusque sur l’affiche !

Louis de Funès dans Fantômas se déchaîne (André Hunebelle, 1965) - © Gaumont

Rivalisant avec le héros de Ian Fleming, Juve se prend pour Q, le roi des gadgets bondiens. Personne n’a oublié le troisième bras mécanique et l’admirable cigare-pistolet. Et quel enfant n’a pas fantasmé sur la « voiture qui vole », symbole idéal de cette trilogie ? Louis de Funès parfait son rôle de flic franchouillard et pleutre, et obtient un nouveau succès commercial dans la lignée du précédent avec un total de 4.212.446 entrées.

La DS volante de Fantômas se déchaîne (André Hunebelle, 1965) - © Gaumont

Inévitablement, cela déplaît aux critiques, comme en témoigne ce papier de Pierre Marcabru publié dans le magazine Arts en décembre 1965 : « André Hunebelle habille ses personnages en mesure industrielle. Il n’y a guère que Mylène Demongeot qu’il n’habille pas, ou peu. Elle est charmante. C’est la seule à donner un certain relief au film. Pour le fantastique, on repassera. Hunebelle s’en tient au décolleté plongeant. (…) Que tourne-t-on ? Telle est la question. On tourne un film qui ressemble au précédent et qui ressemblera au suivant. L’essentiel est de ne pas déranger le spectateur. Le faire sauter d’un film dans l’autre sans qu’il puisse même s’en rendre compte, voilà le chic ! On traverse son œuvre comme un train express, un tunnel. En un clin d’œil, et sans coupure. (…) Fantômas est un sujet en or dont André Hunebelle a voulu tirer de l’argent. L’argent rentrera. » Ce qui advient, et mène naturellement à la conception d’un épisode supplémentaire.

Interviews de Mylène Demongeot, Jean Marais et Louis de Funès
sur le tournage de Fantômas se déchaîne –
JT 20h / 14 août 1965

Entre-temps, l’équipe doit faire face à une attaque parallèle pour le moins inattendue, celle d’un des créateurs de Fantômas, Marcel Allain. Les auteurs du film ont beau prétendre ici ou là avoir obtenu son aval, Allain prend la parole en juillet 1965, soit six mois avant la sortie en salles de Fantômas se déchaîne, et ne mâche guère ses mots à l’égard de cette seconde production : « Je ne comprends pas, je ne comprendrai jamais que les cinéastes se disputent pour acheter une œuvre qu’ils s’empressent de dénaturer complètement, en faussant les caractères des personnages et ne tenant aucun compte de l’intrigue ! (…) On dote Hélène d’un jeune frère. Hélène ne doit avoir aucune famille – sauf son père, Fantômas. Je vois surgir un « Michou »… qui peut être amusant. Mais il est rigoureusement impossible qu’Hélène ait un frère (pourquoi pas les allocations familiales ?). Et ce ne sont que personnages qui se griment, se prennent les uns pour les autres bien qu’intimes, se poursuivent puis s’échappent avec une dérisoire facilité, mais platement, sans aucune imagination (…) À ce compte, pourquoi ne pas fournir à Juve un onguent dont il se frottera la poitrine et qui détournera les balles de revolver qui risquent de l’atteindre ? C’est trop facile, c’est plat, c’est détestable, c’est essentiellement de l’anti-Fantômas. » (La Tour de feu)

Fantômas contre Scotland Yard (André Hunebelle, 1966)Pour autant, cela ne freine en rien la mise en chantier du numéro trois, Fantômas contre Scotland Yard (ex La Vengeance de Fantômas, puis Fantasia pour Fantômas). Dans cette ultime entreprise, les châteaux hantés d’Écosse et les brumes du Loch Ness succèdent aux cadres parisiens et méditerranéens de Fantômas et Fantômas se déchaîne, même si en réalité le film a été tourné dans le château de Roquetaillade, au cœur du Bordelais, tandis que les fameuses scènes de chasse à courre ont, pour leur part, été filmées dans la forêt de Fontainebleau. On y retrouve les seconds rôles habituels (Dalban, Dynam), et Jean-Roger Caussimon – brillant chanteur-interprète et signataire de textes pour Léo Ferré – ici sous les traits de l’impassible lord Mac Rashley. La musique est à nouveau signée Michel Magne, qui adapte sa partition jazzy en incorporant trompettes et cors de chasse anglais dans ses instrumentations.

Interviews d’André Hunebelle, Jean Marais et Louis de Funès
en 1966 sur le tournage de Fantômas contre Scotland Yard

Enlevé et riche en gags, ce troisième volet propulse à nouveau le personnage du commissaire Juve aux sommets, au détriment de Jean Marais. Ce qui influe sur leurs rapports, et l’organisation du plan de travail. Desagnat confesse : « Les relations entre Jean et Louis ont été très bonnes sur le premier film. Sur le deuxième, l’ambiance a commencé à se déliter car Marais estimait que de Funès avait un rôle plus important que le sien. Et sur le dernier, Hunebelle s’est arrangé pour que chacun ait ses séquences, séparées, pour qu’ils ne travaillent pas trop ensemble. » Dans Fantômas se déchaîne, Juve déclarait sans doute de façon prémonitoire : « Plus d’initiatives ! À partir de maintenant c’est moi qui prendrai la direction des opérations ! »

Jacques Dynam et Louis de Funès dans Fantômas contre Scotland Yard (André Hunebelle, 1967) - © Gaumont

Le tournage des scènes d’action est fatiguant pour Jean Marais qui exécute lui-même toutes ses cascades (à l’exception du saut en parachute). Âgé de cinquante-quatre ans, il semble moins précis lorsqu’il doit désarçonner ses adversaires à cheval, mais continue à se livrer jusqu’au bout. Un de Funès déchaîné domine les nombreuses scènes comiques de l’épisode le plus rythmé de la série, de l’anthologique séquence de spiritisme à celle, surréaliste, du dialogue hippique (« Le cheval parle ! J’ai un cheval qui parle ! »). Son génie est en effervescence lorsqu’il improvise la scène hilarante où Jacques Dynam cherche son revolver dans le lit du commissaire. Et la presse n’y est pas insensible : « De Funès peut tout faire, se substituer au scénariste, au metteur en scène, improviser des effets saugrenus, imaginer une situation, créer à lui seul un climat burlesque : il mériterait de figurer deux fois, sinon plus, au générique. Il invente une nouvelle espèce : l’acteur-auteur. » (Louis Chauvet dans Le Figaro, 22 mars 1967).

Affiche publicitaire « 2 millions de spectateurs attendent le 3 troisième Fantômas ! » © Gaumont

Privilégiant le ressort comique à l’action des épisodes précédents, Fantômas contre Scotland Yard multiplie les situations clownesques et les effets visuels (les fameux lits valseurs du château hanté) préférant laisser les gadgets au placard. D’ailleurs, après avoir échappé à ses poursuivants grâce à un sous-marin et une DS volante dans les précédents volets, Fantômas s’échappe cette fois… à bicyclette ! Point final ? Pas tout à fait.

Interviews de Jean Marais et Louis de Funès sur le tournage de Fantômas contre Scotland Yard
Cinéma / 23 décembre 1966

À l’issue de ce tournage, un quatrième épisode est aussitôt envisagé. C’est en tout cas ce qu’affirme Jean Marais auprès des médias à l’approche des années 1970. Le titre, Fantômas à Moscou, promet d’ores et déjà d’intenses péripéties vers une destination excitante à souhait. Surtout, on parle d’une franche évolution dans les liens qui unissent les personnages. Plusieurs révélations fuitent, dont une de taille stipulant que Fantômas n’est autre que… le père de Fandor ! Un coup de théâtre qui aurait sans nul doute fait date dans l’histoire du septième art, treize ans avant Star Wars épisode V : L’Empire contre-attaque de Irvin Kershner.

Jacques Dynam, Mylène Demongeot, Jean Marais et Louis de Funès dans Fantômas contre Scotland Yard (André Hunebelle, 1967) - © Gaumont

Las, le projet capote, et ce pour de multiples raisons. D’abord, la saga commence à s’essouffler (3.557.971 tickets vendus pour Fantômas contre Scotland Yard). Puis, Jean Marais ne supporte définitivement plus d’être le simple faire-valoir d’un « insupportable grimacier » – son salaire est même, pour la première fois, nettement en-dessous de son rival. Quant à de Funès, les chiffres records cumulés par Le Gendarme à New York (5.495.045 entrées), Le Grand Restaurant (3.878.520 entrées) et surtout La Grande vadrouille (17.267.607 entrées) le convainquent de ne pas rester associé à un partenaire aussi vieillissant qu’encombrant.

Fantômas contre Scotland Yard - Affiches internationales

À l’aube du 21e Siècle, le producteur Thomas Langmann ambitionne de remettre au goût du jour ce légendaire brigand. Les noms de Vincent Cassel, Jean Reno, José Garcia, Benoît Poelvoorde et Jamel Debbouze circulent… en faveur d’un remake dirigé par Christophe Gans. Cependant, des divergences artistiques, doublées d’un montage financier complexe, conduisent le projet à sa perte. Sans relance depuis.

Et Fantômas, lui, court toujours…

par Gilles Botineau, Christophe Geudin et Jérémie Imbert

SOURCES
Marc Lemonier – Sur la piste de Fantômas (Presses de la Cité, 2005)
Bertrand Dicale – Louis de Funès, Grimaces et gloire (Grasset, 2009)
Christophe Geudin & Jérémie Imbert – Les Comédies à la française (Fetjaine, 2011)
Site web autourdelouisdefunes.fr

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